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Il est encore temps de vous inscrire pour les stages d'été. A partir de 2 ans, à la matinée, à l'après midi, à la journée ou à la semaine, il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux.... ... Voir plusVoir moins
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Rapide ne veut pas dire pressé : pour une équitation qui soigne les causes, pas seulement les effets
On reconnaît un cavalier de talent à son aptitude à aller vite sans jamais déranger son cheval. Regardez Henrik von Eckermann : il va vite, oui, mais sans jamais bouger plus que nécessaire. Son équilibre est stable, ses aides indépendantes, ses actions précises. Il n’y a ni tirage de rênes, ni jambes excessivement actives, ni anticipation. Juste une harmonie parfaite entre l’homme et l’animal, même à grande vitesse.
Mais cette élégance technique n’est pas née d’un coup de baguette magique. Elle est le fruit de bases solides, d’une éducation patiente et progressive. Et c’est bien ce que l’on oublie trop souvent aujourd’hui.
Car à l’opposé, combien de jeunes cavaliers voit-on, encouragés et dès à poneys, à « aller vite » dès leurs premières épreuves ? On les pousse à courir, à chercher le temps, à gagner – parfois même avant d’avoir appris à s’asseoir correctement dans une selle, à stabiliser leurs mains, à rendre leurs aides indépendantes. Le résultat ? Des chevaux bousculés, sur-sollicités, stressés. Des gestes désordonnés, un rapport main-bouche agressif, et parfois des accidents évitables.
Aujourd’hui, on parle beaucoup de bien-être animal, et c’est une bonne chose. Mais n’est-il pas temps de reconnaître que beaucoup des souffrances qu’on tente de corriger à coup de règlements ou de sanctions sont en réalité les conséquences d’un problème de fond : une formation insuffisante, trop rapide, trop orientée vers le résultat ?
On tente de soigner les effets : mors trop durs, enrênements excessifs, attitudes forcées. Mais la cause, elle, est rarement questionnée : l’impatience, le manque de bases solides, le sacrifice de la pédagogie sur l’autel de la performance.
L’équitation ne peut se construire durablement sans équilibre, ni technique, ni respect du cheval. Ce respect ne commence pas avec les grandes épreuves, il commence dès les premiers galops, les premiers sauts. Formons des cavaliers stables, indépendants, patients. Des cavaliers qui prennent le temps de comprendre leur cheval avant de chercher à le chronométrer.
Et si, au lieu d’apprendre à courir, on apprenait d’abord à écouter ? Qu’en pensez-vous ?
Sportivement votre, Éric
#ÉquitationJuste #BienÊtreAnimal #RespectDuCheval #FormationDuCavalier #ProgresserEnsemble #PasDeVitesseSansÉquilibre #ÉducationAvantPerformance
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On continue de préparer la rentrée avec toujours de nouveaux projets pour que nos cavaliers améliorent leurs connaissances du cheval et d'eux-même et soient encore plus respectueux des besoins de leurs montures. ... Voir plusVoir moins